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La culture de fourragères en dérobées déjà plébiscitée par les éleveurs

Culture fourragère
Culture fourragère

En quête d'autonomie, grâce à des leviers qui conjuguent productivité et qualité, les producteurs des différents bassins laitiers français envisagent plus régulièrement l'introduction de cultures dérobées fourragères dans leur rotation. La grande enquête, menée fin 2019 par Jouffray-Drillaud et Agrinova, illustre l'évolution des stratégies alimentaires. A l'implantation, déjà répandue, de mélanges multi-espèces pour les prairies temporaires s'ajoute celle de cultures intermédiaires à croissance rapide durant la période d'interculture. Les agriculteurs ne se contentent plus d'une simple moutarde pour se plier à la règle du couvert… ils ont mieux à faire.

Des chiffres révélateurs

Quatre données sont très révélatrices, parmi les résultats de l'étude Agrinova, menée auprès de 400 éleveurs des six grandes régions laitières (91 élevages en Normandie ; 82 en Bretagne ; 52 en Pays de la Loire ; 67 dans le Nord ; 82 dans le Grand-Est et 28 dans le Sud-Ouest) :

  • 47 % affirment qu'ils vont faire évoluer leur système fourrager pour s'adapter au changement climatique ;
  • les dérobées représentent 11,6 % de la SFP (surface fourragère principale) des systèmes laitiers ;
  • 29 % désignent les cultures dérobées comme future source de protéines cultivée sur leur exploitation ;
  • 60 % des éleveurs habitués aux dérobées annoncent qu'ils vont privilégier les mélanges ray-grass + légumineuse.

Le ray-grass plébiscité… et associé

A la fois pragmatiques et audacieux, les éleveurs laitiers s'orientent donc vers l’association de cultures en dérobées. Le ray-grass d'Italie (RGI), que nombre d'entre-deux maîtrisent déjà en culture pure, sera donc plus fréquemment associé à une légumineuse (comme le trèfle incarnat ou la vesce). C'est un palier qu’il semble naturel d’atteindre. Selon Laurent Victor, directeur marketing chez Jouffray-Drillaud : « Le RGI est bien connu et sa valeur alimentaire, notamment la teneur en protéines, est d'autant plus intéressante s’il est associé à une légumineuse au sein d’un mélange qui sera fauché. »

Après la prairie multi-espèces, la dérobée fourragère présente le plus fort potentiel de croissance dans les trois années à venir. Les recueils d’intentions des éleveurs laissent espérer une hausse des surfaces de 16 à 30 points voire au-delà.

La prairie multi-espèces reste une valeur sûre

Ce plébiscite n'enlève rien à l'attachement pour les prairies temporaires multi-espèces (moyennes et longues durées) qu'une étude menée il y a cinq ans avait déjà mis en évidence. Elles représentent à ce jour 25,6 % de la SFP, dont près de 77 % sont semés en mélange de graminée(s) et légumineuse(s). 40 % des éleveurs interrogés la désignent comme source de protéines privilégiée pour le futur et 36 % de ceux qui en cultivent déjà affirment en attendre, non plus seulement de la quantité, mais un équilibre entre énergie et protéines. Les intentions de culture pour 2020 à 2023 prédisent une croissance supérieure à 30 points des surfaces dédiées à ce type de prairie.

Prairies multi-espèces et dérobées fourragères apparaissent aujourd'hui comme deux atouts sur lesquels les éleveurs misent pour l’avenir. « Sécurisation des stocks, diminution des coûts alimentaires et autonomie protéique ressortent nettement parmi les objectifs affichés par les éleveurs laitiers qui adoptent ces pratiques », résume Laurent Victor.

 

Publi-information TN

Cette communication est gérée par la régie publicitaire du groupe NGPA. La rédaction de Terre-net n’a pas été consultée et n’a pas participé à sa réalisation.
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