Pour effectuer cette opération, toute une gamme d’outils est disponible : les outils à disques comme le HORSCH Joker ou les outils à dents comme le HORSCH Terrano ou encore le HORSCH Cruiser.
Les outils à disques permettent à l’agriculteur de s’assurer un grand débit de chantier. Un atout, surtout en période de récoltes où le temps disponible est restreint. Ils sont également intéressants en sols caillouteux car ils ne tendent pas à remonter les pierres à la surface contrairement aux outils à dents.
Les outils à dents quant à eux, même s’ils présentent un débit de chantier plus faible, apportent plus de polyvalence par leur capacité à travailler à la fois de manière superficielle ou plus en profondeur.
D’un point de vue qualité du mélange terre/paille, les essais menés chez HORSCH ne permettent pas de mettre en lumière une différence significative entre les deux types d’outils. Le mélange est de bonne qualité dans tous les cas.
Toujours dans l’objectif d’accélérer la vitesse de dégradation des résidus, le travail de ré-appui du rouleau est très important. En effet, si le travail du sol permet d’augmenter la porosité et donc d’accélérer la décomposition des pailles par l’apport d’oxygène, il ne faut pas oublier que pour que cette dégradation ait lieu, il faut aussi une certaine humidité. Cette humidité, si elle n’est pas présente via des précipitations, doit venir du sol. Il est donc essentiel de mettre en contact les résidus de cultures, souvent secs, avec la terre grâce à un ré-appui efficace du rouleau. De plus, le ré-appui permettra une remontée de l’humidité par capillarité des horizons plus profonds.
Dans cette optique, deux rouleaux se distinguent par leurs capacités ainsi que leur polyvalence : le RollFlex et le RinglFlex. Ces deux rouleaux, de conception légèrement différente ont, à peu de choses près, le même mode d’action. Leurs lames permettent de réappuyer efficacement le sol lors du passage du rouleau. Elles mettent également en suspension de la terre fine qui va venir se déposer sur la partie supérieure, formant ainsi un matelas isolant qui empêche la dessiccation accélérée de l’horizon travaillé. Cette action augmente la capacité de dégradation biologique du sol.