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Entretenir la réserve en eau des sols : les bonnes pratiques à privilégier

Entretenir la réserve en eau des sols : les bonnes pratiques à privilégier
(©Adobestock)

Ce qu’on appelle le sol constitue la partie vivante de la surface terrestre. Celui-ci joue un rôle primordial d’interface entre l’atmosphère et les nappes d’eau souterraine, en permettant aux précipitations de s’infiltrer dans ses horizons puis d’y percoler lentement. Constitué d’une couche meuble faite d’un mélange d’humus, de limons, de sable ou encore d’argile selon les secteurs, le sol agit comme une éponge. L’eau qu’il contient n’est pourtant pas forcément disponible pour les cultures !

Sans pluie, la réserve facilement utilisable du sol s’épuise progressivement

Ainsi, l’eau de saturation n’y reste que de manière temporaire. Elle demeure disponible pour les végétaux quelques jours après une pluie, avant de ruisseler plus profondément. Le point de ressuyage marque la fin d'écoulement de l'eau de saturation par gravité. L’eau hygroscopique, quant à elle, n’est pas du tout disponible. Retenue par une forte tension autour des particules les plus fines du sol ou les plus fins capillaires, les cultures ne peuvent pas l’absorber.

L’eau disponible pour les plantes est contenue dans la réserve utile (RU). Celle-ci se divise en deux parties : la réserve facilement utilisable (RFU) et la réserve de survie (RS). L’eau de la RFU est d’abord pompée par les racines, puis évapotranspirée par les stomates des plantes. Cette réserve s’épuise si elle n’est pas rechargée par desapports d’eau. Le sol sèche, son statut hydrique atteint la RS. Dans l’incapacité de s’alimenter, les plantes ressentent un stress hydrique.

Les bonnes pratiques pour améliorer la capacité de rétention en eau des sols

L’eau est une ressource fondamentale pour les cultures. Elle régule leur température et assure le transport des nutriments nécessaire à leur croissance. Tout l’enjeu consiste à optimiser la capacité du sol à retenir durablement l’eau. Pour cela, le premier levier est l’augmentation du taux de matière organique (MO). Celui-ci contribue notamment à renforcer la porosité du sol ainsi que sa résistance à l’érosion. Attention au tassement du sol : une trop forte compaction pénalise le niveau de stockage d’eau possible et la capacité d’enracinement des plantes.

Différentes pratiques culturales “vertueuses” permettent de répondre à ces objectifs. Bien que la possibilité de les appliquer reste évidemment liées aux contraintes techniques inhérentes à chaque exploitante, leur utilité a fait ses preuves.

Réduire les exportations de matière organique :

  • Laisser les pailles et résidus au champ
  • Implanter des couverts végétaux
  • Épandre des matières organiques
  • Laisser les sols couverts en interculture

Intervenir dans de bonnes conditions :

  • Parcelles ressuyées avant les chantiers
  • Pneus adaptés et gonflés en conséquence
  • Attelages bien réglés

Privilégier des modes de travail du sol simplifiés :

  • Non labour
  • Travail superficiel
  • Semis direct

Adapter ses pratiques pour maintenir des sols vivants

Au-delà de l’impact structurel, adapter ses pratiques contribue également au maintien, voire à l’amélioration de la vie souterraine. Lombrics, champignons, insectes, bactéries permettent le bon fonctionnement de l’écosystème formé par le sol. La présence d’eau est d’ailleurs un élément clé de cet écosystème et le travail de ces organismes décomposeurs permet de renforcer naturellement la réserve facilement utilisable. Bien sûr, ces leviers n’ont d’impact que sur le long terme et doivent être considérés dans la durée.

En complément, il existe des solutions qui permettent d’optimiser les ressources d’eau disponibles dans le sol. Cessolutions d’origine végétale peuvent être positionnées sur les cultures pour les aider à mieux gérer leurs besoins en eau. Les phytostérols, qui constituent le principe actif de produits tels que Best-a (maïs), EliSun-a (tournesol) ou EliGrain-a (orge de printemps) réduisent ainsi l’impact du stress hydrique. Développées par Elicit Plant, ces innovations ne font l’objet d’aucun classement en matière de toxicité et d’éco-toxicité et contribuent à une meilleure efficience de l’eau par les plantes.

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Cette communication est gérée par la régie publicitaire du groupe NGPA. La rédaction de Terre-net n’a pas été consultée et n’a pas participé à sa réalisation.

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