« Face à la crise que traverse actuellement la filière, le soutien aux agriculteurs bio est essentiel. Nous devons les aider à passer le cap et éviter les "déconversions" », a déclaré dans un communiqué transmis à l'AFP le président de la région Loïg Chesnais-Girard (ex-PS). Le président breton s'est félicité que le ministère de l'agriculture a autorisé les régions à pouvoir mettre en œuvre une aide au maintien en bio pour l'année 2024, comme en 2023.
« Grâce à cette possibilité et grâce à la mobilisation de fonds européens et régionaux bretons, avec les 5,5 millions d'euros déjà annoncés en 2023, ce sont désormais 11 millions d'euros qui seront consacrés à aider nos agriculteurs bio bretons », a ajouté M. Chesnais-Girard.
D'après la région Bretagne, en 2022, 40 % des nouvelles installations d'agriculteurs dans la péninsule armoricaine étaient en bio.
L'agriculture biologique française traverse une crise inédite avec un marché qui s'est retourné après dix ans d'une croissance à deux chiffres et qui avait dopé les conversions d'agriculteurs conventionnels vers cette production sans pesticides ni engrais chimiques.
En 2022, les ventes de bio ont reculé de 7,4 % en grandes surfaces sur un an, selon le panéliste NielsenIQ.