L'UE et le Royaume-Uni présentent à l'OMC un plan post-Brexit

Dans un souci de pas aggraver la querelle, l'Union européenne et le Royaume-Uni ont rédigé une lettre à leurs partenaires de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), en déclarant leur souci d'apporter de « la clarté, et de travailler dans un esprit ouvert et constructif avec les partenaires internationaux ». « Tant l'Union européenne que le Royaume-Uni voudraient rassurer nos partenaires de l'Organisation mondiale du commerce qu'ils s'efforceront de réduire les perturbations pour le commerce, au moment où le Royaume-Uni quitte l'Union européenne », affirme le courrier.

Le début d'affrontement concerne les « Tariff Rate Quotas » (TRQ), ces quotas d'exportations agricoles négociés à la loupe car ils sont très importants pour les pays exportateurs les plus exposés aux marchés agricoles mondiaux. Ce système élaboré permet d'exporter des produits laitiers et de la viande en franchise de tarifs douaniers, jusqu'à un certain volume, les droits de douane n'augmentant qu'au delà. Le plan dévoilé par l'Union européenne et le Royaume-Uni propose de diviser les quotas d'après-Brexit sur la base de l'historique des exportations de chacun, ce qui présenterait l'avantage d'éviter une douloureuse renégociation à l'OMC, qui rassemble pas moins de 164 pays à Genève.

Le mois dernier, un groupe d'exportateurs agricoles, comptant dans leurs rangs les Etats-Unis, l'Argentine, la Nouvelle-Zélande, le Brésil, le Canada, l'Uruguay et la Thaïlande, s'était ému que leurs déjà difficiles accès aux marchés européens ne soient entravés après le Brexit. « Notre sentiment commun est que tous les pays membres de l'Union européenne, Royaume-Uni inclus, vont entièrement remplir leurs obligations en termes de TRQ », avaient déclaré ces pays dans une lettre commune, adressée à l'Union européenne et au Royaume-Uni.

Le courrier, dévoilé par le Financial Times, avait insisté sur le fait que le dossier n'était pas « technique » et qu'aucun des accords actuels « ne devait être modifié sans notre consentement ». En réaction à cette demande agressive, Londres avait mis l'accent sur ses liens étroits avec Washington et s'était déclaré parfaitement en mesure de trouver un accord rapide avec les Etats-Unis, une fois entérinée la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, probablement en mars 2019.

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