« La génétique est devenue l'unique réponse à certaines maladies et parasites de la betterave », explique l'ITB dans son communiqué. Pour accompagner les agriculteurs dans le choix des variétés, l'institut technique et les services agronomiques des sucreries « expérimentent et analysent en permanence le comportement et la productivité des variétés dans de multiples conditions de croissance ». L'objectif : choisir des variétés qui présentent « les meilleurs comportements face aux risques de nématodes à kystes, à la forte pression rhizomanie, à la cercosporiose ou au rhizoctone brun, mais aussi face au stress hydrique ».
Ces résultats sont publiés chaque année dans une liste interprofessionnelles des variétés conseillées, qui vient de paraître pour les semis 2019. Autres recommandations de l'institut :
- Il convient de se tourner vers « des variétés spécifiques en cas de risque sanitaire dominant et vers une variété tolérante en l'absence de problème sanitaire ;
- d'affiner ce choix en fonction de critères agronomiques ;
- de privilégier des variétés confirmées, c'est-à-dire expérimentées depuis au moins deux ans et stables ;
- à productivité équivalente, de choisir la variété la plus riche ».
