La production de nouvelles variétés est considérée comme un moyen essentiel d’atténuer les impacts anticipés du changement climatique, rappelle Inrae. Avec son projet « Pro-Wild », abréviation de « Protect and Promote Crop Wild Relatives », Inrae entend « préserver, caractériser et exploiter la diversité génétique des espèces sauvages apparentées aux plantes cultivées ».
Le projet se concentre sur trois des espèces les plus cultivées en Europe : le blé, la betterave sucrière et le colza.
L’objectif derrière : « améliorer l’adaptabilité de ces cultures aux conditions climatiques changeantes tout en maintenant la résistance aux ravageurs et aux maladies et en améliorant la qualité d’utilisation. Le projet vise ainsi à améliorer la durabilité et la sécurité de l’agriculture en Europe et au-delà, avec des partenaires en Turquie et en Israël ».
Il s’articulera autour de trois axes principaux :
- « Conservation in situ : cartographie, caractérisation et protection des espèces apparentées aux plantes cultivées dans leurs habitats naturels » ;
- « Conservation ex situ : propagation, conservation et catalogage des espèces sauvages apparentées aux plantes cultivées en dehors de leur environnement naturel afin de préserver le matériel génétique » ;
- « Activités de pré-sélection : identifier les caractéristiques souhaitables des plantes cultivées et incorporer ces caractéristiques ».
Lors du lancement officiel en septembre 2024, des représentants des 19 institutions partenaires internationales se sont réunis à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) pour discuter la feuille de route et démarrer les actions de recherche. Pro-Wild est financé par l’Union européenne dans le cadre du programme Horizon Europe, avec le soutien de UK Research and Innovation (UKRI) et du Secrétariat d’Etat suisse à la formation, à la recherche et à l’innovation.