« Avec un résultat courant avant impôt (RCAI) négatif de 6 800 € par chef d’exploitation en 2024, les chiffres sont sans appel et succèdent à un exercice 2023 déjà dans le rouge pour les céréaliers français », déplorent l’AGPB, l’AGPM et la FOP.
Les chiffres des résultats 2024, officiellement publiés le 16 décembre, « témoignent de la profonde bascule en cours », poursuivent les organisations, qui s’inquiètent de l’aspect irréversible de cette situation. En effet, les dernières prévisions pour 2025 font état d’un revenu à nouveau négatif.
« Des exercices négatifs cumulés dont les conséquences sont aujourd’hui concrètes et illustrent la perte de compétitivité et de souveraineté alimentaire française : près de 900 000 hectares de céréales à paille et 550 000 hectares de maïs ont été perdus en 10 ans », déplorent les syndicats, qui demandent des réponses rapides sur la future Pac, le mécanisme ajustement carbone aux frontières (MACF) et le Mercosur.