« La campagne de production de semences de maïs française 2022 a été confrontée à des conditions climatiques exceptionnellement adverses. [...] La sécheresse mais avant tout les vagues de chaleur successives à partir de mi-juillet, en pleine période de pollinisation, ont largement pénalisé les fécondations dans toutes les zones de production », explique la FNPSMS dans un communiqué.
« Une moindre disponibilité des semences de maïs »
« Malgré la mobilisation de l’ensemble du réseau de production de semences de maïs français pour s’adapter et sauvegarder au maximum les volumes, le niveau de production serait situé entre 70 % et 75 % des objectifs. [...] Ces résultats inédits vont faire porter sur certaines variétés des risques de tensions en termes d’approvisionnement », alerte la fédération, tout en assurant la mobilisation des semenciers pour « proposer des alternatives ».
À noter : « les conditions sèches et les vagues de chaleur de l'été 2022 ont été généralisées sur l’ensemble de l’Union européenne. Les rendements en production de semences de maïs seraient également fortement impactés en Roumanie et en Hongrie, respectivement 2e et 3e producteurs de l’UE ».
Hausse des coûts de production
La campagne 2022 est aussi « marquée par une hausse généralisée du coût des intrants (engrais, énergie…) et de la main d’œuvre, au champ comme en usine. La question de la juste valorisation des semences de maïs, produit essentiel pour l’approvisionnement des chaînes de valeur agro-alimentaires, sera alors un point clé pour pérenniser la souveraineté offerte par la production de semences de maïs françaises, et pour maintenir le leadership de la filière semences de maïs en France et en Europe ».