Le tiercé gagnant pour un bouquet réussi

Le tiercé gagnant pour un bouquet réussi
Paysage de grandes cultures.Il est préférable de cultiver trois à quatre variétés et de les renouveler régulièrement. (©Terre-net Média) 

La notion de productivité intervient en tête du raisonnement quand il s'agit du choix de ses variétés de blé. « Mais surtout, prévient Arvalis-Institut du végétal, vous devez tenir compte de la régularité des performances de la variété en question notée dans les résultats d’essais pluriannuels de votre région. » Ensuite, selon les contraintes liées aux stress abiotiques, fonction du climat, du type de sol, de sa profondeur, de la réserve utile et du précédent qui conditionne la date de semis, il faudra savoir évaluer les risques de gel, d’échaudage ou de stress hydrique.

Varier les précocités autant que faire se peut

Des variétés adaptées aux différentes conduites

Selon les essais d'Arvalis-Institut du végétal mis en place pour évaluer le poids de différents facteurs dans la composition du rendement, c'est d'abord l'année combinée au lieu de culture qui intervient, ensuite la variété. La comparaison entre un itinéraire raisonné et un autre à bas niveau d'intrants (- 40 % de densité, - 30 unités d'azote, protection fongicide réduite) ne montre rien de significatif. Il n'y a pas de modification des classements variétaux en fonction de la conduite et donc pas de raison de changer de variété pour la conduire à bas niveau d'intrants.

« C’est la précocité de la variété qui participe à la gestion de ce type de risques. Une variété tardive à épiaison, donc à cycle long, favorise le potentiel du fait d’un cycle de végétation allongé. Ce choix est judicieux en sols profonds et sous climat tempéré. En semis précoce, parce que photosensible, elle diminue le risque de gel d’épi.

En cas de semis très tardifs, derrière betteraves par exemple, l’alternativité de la variété, c’est-à-dire son besoin en froid pour pouvoir épier, devient un élément restrictif pour le choix. » Dans la mesure où ces différents principes sont respectés, il est dans tous les cas intéressant de diversifier les précocités au sein de son bouquet variétal. « C’est un bon moyen de limiter les effets des aléas climatiques. »

La résistance pour diminuer les doses

Par ailleurs, contre les bio-agresseurs qui dépendent du climat, de la parcelle, mais aussi du système de culture, l’institut préconise de prioriser certaines résistances à la verse ou à certaines maladies. « Ainsi, la tolérance à la verse a plus ou moins d’intérêt selon que l’agriculteur choisit d’appliquer ou non un régulateur ou de limiter sa densité de semis. De la même façon, derrière un maïs ou un sorgho grain sans labour, seules les variétés les plus résistantes (note 5,5) sont préconisées. » Au-delà de ces cas où le recours à une variété résistante devient vite indispensable, celle-ci permettra sinon de retarder les dates d’intervention et de diminuer les doses de phytosanitaires.

Enfin, la qualité se définit souvent par un poids spécifique et une teneur en protéines. D’autres débouchés, comme la meunerie ou la valorisation pour l’élevage, verront d’autres critères : classe de qualité et hauteur de tige.

Lien vers dossier spécial céréales 2013.Lien vers dossier spécial céréales 2013 : https://www.terre-net.fr/dossier_special/cereales-2013/?section=home#accueil (©Terre-net Média) 
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