« Le rapport n'a pas eu d'impact sur le marché » qui rentre dans une période attentiste avant les moissons, commente Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux & Associés.
Pour Damien Vercambe, courtier chez Inter-Courtage, ce rapport ne provoque pas grand mouvement car il est resté « politiquement correct », l'objectif en filigrane de l'USDA étant, selon lui, de « lutter contre la spéculation ».
Mercredi soir, l'USDA a donné ses dernières projections mensuelles et elle a revu à la hausse ses prévisions de récolte de blé et de maïs.
En blé, la récolte mondiale 2014/2015 pourrait ainsi atteindre plus de 700 millions de tonnes et celle de maïs 981 millions.
Certains acheteurs profitent néanmoins d'une tendance plutôt baissière pour acheter, à l'instar de l'Égypte qui a lancé un appel d'offres sur du blé pour livraison entre mi et fin-juillet. Le blé européen ne devrait toutefois pas remporter l'offre compte tenu des exigences de qualité des autorités égyptiennes sur le taux d'humidité des épis, selon Damien Vercambe.
Sur Euronext vers 13h00 (11h00 GMT), la tonne de blé restait stable sur les échéances de novembre et de janvier, cotant respectivement 189,25 euros et 190 euros, dans un volume d'affaires de 2.700 lots échangés (toutes échéances confondues).
Le maïs perdait quant à lui 75 centimes sur l'échéance d'août à 176,50 euros la tonne, et prenait 25 centimes pour l'échéance de novembre à 175,75 euros la tonne, dans un volume d'à peine 550 lots.
Sur le marché français de gré à gré, les prix de l'orge et du maïs restaient stables tandis que ceux du blé prenaient un euro.
