Cependant, les effets du phénomène sont difficilement prédictibles, indépendamment même de son intensité.
Ainsi, l’épisode de 1997, l’un des plus intenses, a eu des conséquences très limitées sur la production de blé australienne. À l’inverse, les épisodes 2002 et 2006, d’intensité plus faible, l’ont laminée (la production chutant de 25 Mt à 10-11 Mt à chaque fois).
Si rien n’est joué, la vigilance s’impose donc pour les blés australiens dont les semis s’achèvent, car le phénomène risque d’aller en s’amplifiant de septembre à décembre, une période cruciale pour les blés de l’hémisphère Sud. Pour le moment, le Cic comme l’Usda utilisent un rendement proche de la moyenne quinquennale dans leur estimation de production australienne 2014/15, légèrement inférieur à 1,9 t/ha.