D’abord, les cours des matières premières en hausse incitent les agriculteurs à s’agrandir, d’où une forte concurrence sur le foncier.
De plus, les conditions d’accès au crédit pour les exploitations comprenant du foncier (par opposition aux exploitations hors-sol) sont assez aisées. Les terres agricoles et les bâtiments peuvent en effet constituer des garanties aux prêts. Enfin, la suppression prochaine de quotas laitiers, en 2015, entretient la hausse des prix.
A mesure que l’échéance approche, la valeur des quotas est transférée vers le foncier. Après 2015, l’augmentation de la production et des revenus passera en effet uniquement par l’extension des surfaces de l’exploitation, qu’elles soient ou non dotées de quotas aujourd’hui.