La Commission européenne « doit sécuriser les importations vitales de soja, de maïs et de différentes sources de protéines » nécessaires notamment à la fabrication d'aliments pour le bétail « d'ici la fin du mois de juillet », écrivent les associations Coceral, Fediol et Fefac dans un communiqué publié à Bruxelles.
L'UE, rappellent-elles, « dépend à 75 % du marché mondial pour ses besoins en ingrédients protéinés ». Or « certaines de ces productions Ogm, maïs, soja et colza sont déjà commercialisées à l'étranger et d'autres sont près d'être récoltées et exportées d'ici l'automne ».
« De nouveaux délais dans la délivrance des autorisations européennes risqueraient de provoquer des pénuries et des perturbations du marché » et de « miner la compétitivité européenne dans les secteurs de l'alimentation, de la nutrition animale et de l'élevage ». Les opérateurs font encore valoir que ces huit productions ont été jugées « inoffensives » par les autorités européennes mais que les autorisations se font attendre « depuis fin 2013 ».
« En débloquant d'urgence d'ici fin juillet les autorisations nécessaires à l'importation, l'utilisation et la transformation de huit produits génétiquement modifiés les Commissaires garantiront le cadre légal » d'intervention des opérateurs, poursuivent-ils.
Coceral représente les collecteurs, vendeurs, stockeurs de produits à base de céréales, riz, huiles et graisses végétales (2.700 sociétés dans 30 pays) ; Fediol, association des industriels des huiles végétales et farines protéinées, représente des triturateurs, raffineurs, affineurs d'oléoprotéagineux et protéagineux en Europe ; et enfin Fefac est la fédération des fabricants d'aliments pour le bétail, qui représente les associations nationales de 24 pays.