« Les marchés sont toujours confrontés aux problèmes qualitatifs » et « la concurrence des blés de la mer Noire se fait largement sentir et ce, d'autant plus que ces origines affichent des critères qualitatifs et quantitatifs corrects », commente le cabinet Agritel.
Mais le repli de l'euro mercredi face à un dollar renforcé par des signes encourageants sur la reprise économique aux États-Unis était de nature a rendre les céréales européennes un peu plus compétitives sur le marché mondial.
Du côté des échanges, l'Égypte, premier importateur de blé au monde, a de nouveau passé un appel d'offres en vue d'un achat de blé en septembre, selon plusieurs courtiers.
« Probablement que les origines mer Noire seront une nouvelle fois retenues », anticipe Agritel qui note par ailleurs « une certaine compétitivité cette année des origines anglaises, ce qui est assez inhabituel, le climat ayant été plus favorable cette année sur ce pays à l'image de la région Bretagne en France pour les aspects qualitatifs ».
Sur Euronext vers 12h45 (10h45 GMT), la tonne de blé restait stable à 175 euros sur l'échéance de novembre ainsi que sur l'échéance de janvier cotant 176,75 euros. Quelque 7.000 lots avaient été échangés.
La tonne de maïs prenait quant à elle 50 centimes à 162,50 euros sur l'échéance d'août et restait stable sur celle de novembre à 155,25 euros, dans un volume d'échange d'environ 700 lots.
En France, sur le marché physique, le blé, l'orge et le maïs restaient stables.