Pacifica met au point ce produit d’assurance depuis l’appel à projets lancé par le ministère de l’Agriculture en 2009. Assureurs et agriculteurs attendent de savoir si les pouvoirs publics prendront en charge une partie de ces primes d’assurance, comme c’est le cas en grandes cultures et viticulture.
Pacifica a testé le produit auprès de 200 entreprises agricoles, l’aspect technique est rodé. L’indemnité serait évaluée non pas par un expert se déplaçant sur le site de production, mais à partir d’un indice de pousse communal évalué par satellite et comparé avec un historique remontant à 2003. La production manquante serait ensuite couverte à hauteur de son coût de substitution.
L’assurance fera partie des prochains sujets de travail au ministère, après l’adoption de la loi d’avenir. Il est en effet question d’élargir le déploiement des assurances récoltes avec la mise en place d’un contrat socle commun aux assurances cultures et fourrages.