« Le marché ne bouge pas beaucoup. Sur le blé, il y a d'un côté la forte demande portuaire et de l'autre une rétention des cultures. Et la demande origine française ne se dément pas avec l'appel d'offres égyptien. Le maïs lui recule toujours face à des rendements record », a commenté Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux & Associés.
Ce week-end, l'Egypte a acheté 60.000 tonnes blé français au groupe Soufflet à 260 dollars la tonne pour embarquement début décembre, rapportent plusieurs courtiers. La Tunisie a de son côté acquis 150.000 tonnes de blé dur dont l'origine n'a pas été précisée.
Enfin, en France sur le terrain (au 27 octobre), la récolte de maïs était réalisée à 57 %, selon des données FranceAgriMer rapportées par Damien Vercambre, de chez Inter-Courtage. En blé tendre, les semis sont faits à 77 % et en blé dur à 18 %.
Sur Euronext vers 12h30 (11h30 GMT), la tonne de blé gagnait 25 centimes à 172,50 euros sur l'échéance de novembre, ainsi que sur celle de janvier. Quelque 4.500 lots avaient été échangés.
Le maïs gagnait lui 25 centimes sur l'échéance novembre à 144 euros mais perdait 75 centimes sur celle de janvier à 150,75 euros, dans un marché très calme où à peine plus de 2.000 lots avaient changé de main.
En France, sur le marché physique, blés et orges étaient stables quand le maïs perdait un euro.
