« Le maïs souffre de petits problèmes qualitatifs en Alsace, Lorraine et dans le Nord-Pas-de-Calais », causés par des mycotoxines qui se sont développés à la faveur de l'été humide, a expliqué à l'Afp Edward de Saint-Denis de la société de courtage Plantureux et Associés. La demande de maïs français sur les marchés belges et néerlandais en pâtit donc un peu, mais la récolte de maïs hexagonale reste globalement excellente, précise le courtier.
L'établissement public FranceAgriMer recense d'ailleurs 89 % de maïs de qualité « bonne à très bonne » dans ses derniers relevés. La récolte est terminée à 90 %.
Les prix du blé se stabilisent après cinq séances de suite de hausse, liées aux craintes de gel sur les cultures américaines.
En France, 94 % des blés d'hiver sont jugés dans un état « bon à excellent », contre 86 % à la même époque l'an dernier, selon FranceAgriMer. « Les conditions climatiques en France demeurent globalement favorables pour les travaux d'automne », souligne le cabinet Agritel dans une note.
A l'international, le Bangladesh a lancé un appel d'offres pour 50.000 tonnes de blé meunier, rapporte la société Inter-Courtage.
Sur Euronext vers 12h30 (11h30 Gmt), la tonne de blé perdait 25 centimes sur l'échéance de janvier à 176,25 euros et 50 centimes sur celle de mars à 179 euros. Environ 6.000 lots avaient été échangés. Le maïs perdait 1,50 euro à 151,50 euros la tonne sur l'échéance de janvier et 155 euros sur celle de mars. Quelque 400 lots avaient changé de main.
En France sur le marché physique, blé et orge perdaient 50 centimes. Le maïs perdait 1,50 euro.
