Les bonnes conditions climatiques et de développement du maïs ont évidemment profité aux éleveurs. Cette année, les récoltes des plantes fourragères leur permettent de reconstituer leurs stocks consommés en grandes quantités au printemps dernier en raison de l’arrivée tardive de conditions climatiques clémentes. Les ensilages sont riches en grains, en amidon (33 %) et en matière sèche (34 %). Toutefois, l’Association générale des producteurs de maïs (Agpm) souligne la plus faible digestibilité des tiges et des feuilles des plantes à cause des transferts rapides de sève durant la période de végétation pour alimenter le nombre élevé de grains par épis.
Christophe Terrain, président de l’Agpm était également heureux ce 19 novembre 2014 d’annoncer des rendements exceptionnels et une production record de maïs grain de 18 millions de tonnes pour une surface de 1,63 million d’hectares, en repli de 3 % sur un an. Les 10,7 t/ha de grains récoltés en moyenne au niveau national masquent évidemment des disparités entre régions mais les récoltes restent excellentes. Depuis 10 ans, les rendements ont augmenté de 1,44 quintal par hectare.
Après un début de campagne caractérisé par des difficultés d’implantation à l’ouest et un déficit hydrique à l’est, les conditions climatiques ont été très favorables au développement des plantes. En particulier les mois de septembre et d’octobre.
Mais Christophe Terrain déplore que les producteurs de maïs soient de plus en plus démunis pour lutter contre les parasites. « Des molécules sont retirées du marché et les contraintes d’utilisation des produits de protection des plantes sont de plus en plus fortes, à l’origine de disparités avec les autres pays producteurs », explique t-il. Une année avec des conditions climatiques très favorables au développement du maïs reste exceptionnelle !
