Quelque « 92 % de la surface prévue pour l'oléagineux dans le pays étaient semés, deux points de moins qu'à la même date l'an dernier (...). Les travaux étant pratiquement terminés dans le centre-sud (principale région productrice du pays), l'attention se tourne vers le nord-nord-est (...) où l'irrégularité des pluies complique l'avancée des semoirs et le développement des récoltes », indique le communiqué.
Parmi les cinq principaux États producteurs de soja, quatre ont ensemencé 97 % ou plus des champs destinés à la graine jaune, selon les chiffres d'AgRural. « Dans l'ouest (du Mato Grosso, principal producteur de soja du pays), les premières surfaces commencent à voir les grains gonfler. (...) Dans le sud, les précipitations aident à contrôler les nuisibles », poursuit le document.
Le manque de pluie empêche en revanche les semis dans les Etats du Piaui et du Maranhao, dans le nord-est, responsables de moins de 5 % de la récolte l'an dernier. « Dans le Piaui, (...) peu se risquent à semer dans la poussière et, en raison du manque d'humidité, environ 10 % de la surface déjà semée devra être ensemencée de nouveau. (...) Dans le Maranhao, les semis sont suspendus », précise encore le communiqué.
D'abord gênée par une sécheresse historique sur le sud du pays, la récolte a également enregistré des retards pour sa commercialisation. « Les hausses à Chicago durant la première quinzaine de novembre et la valorisation du dollar face au réal ont aidé à faire progresser la commercialisation de la récolte 2014-15. Le mois s'est terminé avec 26 % de ventes pour la production à venir contre 21 % fin octobre et 39 % l'an passé à la même date », continue le communiqué d'AgRural.
Le Brésil est le deuxième producteur mondial de soja, derrière les États-Unis.