Dans ce premier article de la série "autoguidage Rtk", Terre-net vous propose de faire le point entre rumeurs et vraies informations sur cette technologie.
Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à les poser dans la partie "commentaires" en bas de cet article. La rédaction vous répondra dans la mesure du possible.
Les tracteurs de plus de 10 ans ne sont pas compatibles avec un autoguidage Rtk.
Un ancien tracteur valorise tout aussi bien un signal Rtk qu'un tracteur de dernière génération. On pourrait presque dire que ce serait même l'inverse. Un tracteur équipé d'une cabine suspendue peut causer du roulis et rendre plus difficile la conservation de la précision du signal.
Par ailleurs, il n'est pas non plus nécessaire que le tracteur soit prééquipé à sa sortie d'usine. Il existe alors deux types d'asservissement de la direction : électrique (mobile, utilisable sur plusieurs tracteurs) ou hydraulique (fixe, destiné à un unique tracteur). Dans le premier cas il existe trois systèmes : une molette qui s'agrippe au volant (Trimble, Innov.Gps), un dispositif qui remplace le volant (John Deere, Topcon) ou une crémaillère qui emprisonne le volant (Raven, Ag Leader). Pour les trois, on s'adapte au volant, l'âge du tracteur n'a aucune importance, il suffit d'avoir une alimentation électrique. Dans le cas d'un asservissement hydraulique, l'installation se fait sur l'orbitrole du tracteur. Là-encore, l'âge du tracteur n'a pas d'importance.
Pour installer un autoguidage Rtk sur un tracteur, il suffit d'avoir une alimentation électrique.

Asservissement hydraulique ou électrique de la direction, c'est la même chose.

Un autoguidage Rtk mal paramétré perd fortement en précision.
Sur le terrain, une part importante des agriculteurs équipés n'exploitent pas à 100 % leur autoguidage, la faute à un mauvais paramétrage limitant la précision à +/- 5 cm.
A lire également : Rentabilité de l'agriculture de précision.