« On est en consolidation, même si certains industriels remontent à l'achat » en raison des prix bas, a indiqué à l'AFP Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux & Associés.
Les prix du maïs et surtout du blé ont chuté cette semaine, en raison de la dissipation des craintes d'un coup de gel hivernal sur les cultures américaines et de la région de la mer Noire.
Les cours européens ont aussi souffert d'un important achat égyptien, l'un des principaux importateurs, qui a préféré du blé russe et américain à l'origine européenne, française notamment.
L'offre mondiale de céréales reste abondante : le Conseil international des céréales (CIC) a revu à la hausse la production mondiale dans son rapport mensuel publié jeudi, avec 18 millions de tonnes en plus par rapport au mois dernier, moitié de blé et moitié de maïs, explique le cabinet Agritel dans une note. « La consommation n'est revue en hausse que de 6 millions de tonnes, ce qui conduit à un alourdissement de 8 millions de tonnes du stock mondial de céréales évalué à 387 millions de tonnes », précise la même source.
Les exportations européennes de blé restent dynamiques. Bruxelles a autorisé l'exportation de 608.931 tonnes pour la semaine écoulée, « pour un cumul record à 17,32 millions de tonnes » pour la campagne commerciale 2013/2014, note le cabinet Inter-courtage. En revanche, les importations de maïs par les pays européens restent importantes, avec 357.833 tonnes cette semaine, selon la même source.
Sur Euronext, vers 12h45 (11h45 GMT), le blé restait stable à 190,25 euros la tonne sur l'échéance de mars et gagnait 25 centimes sur celle de mai à 187,75 euros, dans un volume modéré d'environ 4.300 lots échangés (toutes échéances confondues). Le maïs gagnait 25 centimes à 172,50 euros sur l'échéance de mars, dans un très faible volume d'environ 200 lots échangés. En France, sur le marché de gré à gré, les céréales étaient à l'équilibre.