Le marché européen marque « une stabilisation dans un contexte où les perspectives pour la nouvelle récolte restent correctes malgré les nombreux excès d'eau observés dans certaines régions », explique le cabinet Agritel dans une note. « La compétitivité des origines européennes pourrait cependant être mise à mal sur la scène internationale par le repli du dollar face à l'euro », note toutefois le cabinet.
« L'activité export reste à suivre avec toujours une forte présence de l'origine d'Europe de l'Est et allemande » en direction des pays hors Union européenne, qui vient concurrencer notamment le blé français, ajoute la même source. L'Allemagne a expédié du blé à destination de l'Iran en février, selon plusieurs analystes. Les exportations pourraient atteindre 195.000 tonnes, selon le cabinet Inter-courtages.
Du côté de la météo, les risques de sécheresse pour le printemps commencent à inquiéter aux Etats-Unis, où l'on relève un « déficit hydrique sur les grandes zones de production de blé », relève Agritel.
A la mi-journée, 12h45 (11h45 GMT), la tonne de blé était quasiment stable sur Euronext à 198,50 euros pour l'échéance de mars (+ 25 centimes), et 195,75 sur celle de mai dans un volume moyen de 6.500 lots échangés (toutes échéances confondues).
A la même heure, le maïs était stable sur l'échéance de mars à 173,25 euros et en hausse de 50 centimes sur celle de mai, à 178,25 euros ; un peu plus de 1.300 lots avaient changé de main.
En France, sur le marché de gré à gré les prix sont inchangés par rapport à la veille.