« Il y a de petites prises de bénéfices en jouant sur la parité monétaire » euro/dollar, a indiqué à l'AFP Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés. En dehors de cet élément, aucune information nouvelle ne venait faire bouger les cours du blé et du maïs pour l'instant. « Les marchés demeurent stables dominés par des considérations techniques et chartistes », résume le cabinet Agritel dans une note.
En France, « les surfaces semées en blé ou en orge d'hiver semblent toujours promettre pour le moment de bons niveaux de rendements, avec plus de 70 % des surfaces jugées dans un état bon à excellent », analyse Agritel au vu de la publication des dernières statistiques de FranceAgriMer.
A l'international, la Tunisie a acheté 75.000 tonnes de blé tendre et de 59.000 tonnes de blé dur, tandis que la Turquie a cherché à acquérir 100.000 tonnes d'orge fourragère, selon plusieurs analystes.
Sur Euronext vers 13h (12hGMT), la tonne de blé perdait 1 euro sur l'échéance de mars à 197,25 euros et 1 euro sur celle de mai à 194,75 euros, dans un volume d'échanges d'environ 6.600 lots. A la même heure, la tonne de maïs perdait 1,50 euro sur l'échéance de mars à 172,50 euros et 1,50 euro sur celle de juin à 178,50 euros. Environ 390 lots avaient été échangés.
En France, sur le marché de gré à gré, les prix des céréales reculait d'un euro.