Le marché européen se replie après avoir profité de la baisse de l'euro

Mercredi, le blé avait franchi « le seuil psychologique de 200 euros/tonne » sur l'échéance de mars, note Offre et demande agricole. Mais « le marché est en manque de nouvelles haussières pour aller plus loin », souligne le cabinet Agritel dans une note, étant donné la forte demande mondiale et l'absence d'incident climatique ayant un réel impact sur les cultures pour l'instant.

En outre, l'appel d'offres public lancé par l'Egypte pour du blé risque fort d'échapper à l'Europe, et surtout à la France, 1er exportateur de l'Union européenne. « Les opérateurs s'attendent déjà à un positionnement compétitif de l'origine russe », analyse Agritel.

Même si des rumeurs courent sur le relèvement par l'Egypte du taux maximum d'humidité des grains à 13,5 % (un critère d'achat essentiel), cela pourrait ne pas profiter au blé français, « qui est en moyenne à 14 % », rappelle Edward de Saint-Denis, de la société Plantureux et Associés.

Vers 12h15 (11h15 GMT), la tonne de blé perdait 75 centimes à 199,50 euros sur l'échéance de mars et 50 centimes à 197 euros sur celle de mai. Environ 8.400 lots avaient été échangés. Au même moment, le maïs perdait 25 centimes sur les échéances de mars et juin, respectivement à 172,25 euros et 178 euros la tonne. 500 lots avaient changé de main.

En France, sur le marché de gré à gré, le prix du blé était en baisse et celui du maïs inchangé.

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