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Sortir de l’enclavement
L’essentiel du transport des céréales s’effectue désormais par la voie ferrée. Le Kazakhstan ne dispose pas de façade maritime et dépend des pays voisins pour l’accès aux ports de la mer Noire. Par ailleurs, le port d’Aktau, sur la mer Caspienne, ne peut traiter que 500 à 600.000 t de céréales par an.
Le pays s’est employé, ces dernières années, à développer son infrastructure ferroviaire vieillissante afin de favoriser à la fois le commerce de proximité mais aussi les destinations plus lointaines, accessibles par rail. Après des investissements dans les voies de communication terrestres vers la Chine, une nouvelle voie ferroviaire qui relie Uzen au Turkménistan et à l’Iran a récemment été ouverte. Sur les 900 km de nouveaux rails, le Kazakhstan bénéfice de 130 km, le Turkménistan de 700 km et l’Iran de 70 Km. Un projet de modernisation de la flotte ferroviaire (renouvellement de 650 locomotives, 20.000 wagons de marchandises et 1.200 wagons de passagers) a été lancé, pour réalisation d’ici 2020.
Premier exportateur mondial de farine
Le Cic vient de réactualiser les données publiées en novembre 2013 sur le marché mondial de la farine. Le Kazakhstan consolide sa place de leader avec des exportations estimées à 3 Mt (équiv. grains) contre 2,7 Mt en 2012, pour un total mondial quasiment stable par rapport à l’an dernier, soit près de 13 Mt.
L’Ouzbékistan (premier importateur mondial) et le Tadjikistan sont les principaux clients du Kazakhstan. Sur ce marché relativement étroit, on note une accélération des prévisions d’importations de la Syrie, liées à la poursuite du conflit (0,3 Mt contre 0,18 Mt en 2012).