Dans son bulletin mensuel (Agreste Conjoncture), le service statistique du ministère de l'Agriculture prévoit que la sole de colza atteindrait 1,5 milllion d'hectares (ha), un rebond de 90.000 ha après « un point bas » en 2013, lié aux difficultés lors des semis. Les surfaces progresseraient tout particulièrement en Lorraine (+ 49 %), Poitou-Charentes (+ 47 %) et dans le Centre (+ 8 %).
En blé tendre, les surfaces atteindraient 5 millions d'ha, soit 29.000 ha de plus sur un an et + 2,6 % par rapport à la moyenne quinquennale. Les nouveaux hectares seraient principalement gagnés dans le Centre-Ouest, Nord-ouest et Midi-Pyrénées. A l'inverse, la culture du blé tend à reculer en Lorraine, Champagne-Ardenne et Bourgogne, des régions particulièrement éprouvées par le temps froid et humide l'année dernière.
Simultanément, les surfaces dédiées au blé dur accentueraient leur décrue avec 35.000 ha en moins, après en avoir déjà perdu 100.000 entre 2012 et 2013. Avec 300.000 ha, la sole de blé dur retrouverait un niveau de la fin des années 1990.
Les protéagineux resteraient « stables à un niveau bas » poursuit Agreste, autour de 190.000 ha : les aides spécifiques encourageant ces cultures utiles aux sols et à l'alimentation animale ont permis de mettre un terme à trois ans de baisse successive.
Quant aux orges, les semis seraient favorables aux orges d'hiver (1,2 million d'ha, + 60.000 ha en un an), la sole de printemps en revanche perdrait 16.000 ha à 480.000 ha.
Le conseil de filière de FranceAgriMer qui se réunit mercredi devrait apporter de nouvelles précisions.
