Maintien des objectifs grâce à l'Algérie et au Maroc

Maintien des objectifs grâce à l'Algérie et au Maroc

Plus de 1,1 million de tonnes de blé ont été chargées en mars et au total 11,4 millions de tonnes de blé tendre issues de la récolte 2013/2014 devraient être vendues aux pays « tiers » d'ici la fin de la campagne commerciale, a annoncé mercredi l'organisme statistique public FranceAgriMer.

Fin mars, 9,4 millions de tonnes avaient déjà été exportées, soit une hausse de 13 % par rapport à l'an passé à la même époque. Un résultat réalisé grâce aux « embarquements toujours dynamiques vers l'Algérie et le Maroc », clients traditionnels de la France, a expliqué à l'Afp Olivia Le Lamer, chef de l'unité Grandes cultures. Le Maroc va toutefois stopper ses importations le 30 avril, estimant ses provisions suffisantes, alors que la France espérait quelques semaines supplémentaires, a-t-elle ajouté.

En revanche, les exportations vers l'Egypte vont sûrement continuer de pâtir du cahier des charges très strict adopté par ce pays en février, qui impose un taux d'humidité maximum de 13 % pour le blé, une condition remplie par seulement 40 % du blé français, selon FranceAgriMer.

Alors que les exportateurs espéraient un assouplissement, c'est pour l'instant « le statu quo, pour autant qu'on puisse en juger sur les déclarations du ministre de l'Agriculture égyptien », selon Olivia Le Lamer.

Risque de sécheresse

Vers l'UE, les exportations début avril étaient en légère baisse de 100.000 tonnes par rapport à début mars, en raison surtout de moindres ventes vers les pays du sud, Espagne en tête. Plutôt que d'une concurrence d'autres exportateurs, cette baisse s'explique par une moindre demande dans ces pays, notamment des fabricants d'aliments pour bétail, selon Olivia Le Lamer.

L'état des cultures de blé est jugé « relativement satisfaisant, avec 75 % de "bon à très bon" », et une dizaine de jours d'avance par rapport à la moyenne, a affirmé Rémi Haquin, président du conseil spécialisé céréales de FranceAgriMer. Mais l'organisme note un « début de dégradation des cultures » en Languedoc-Roussillon à cause de la relative sécheresse, qui pourrait aussi affecter l'Ile-de-France et la région Rhône-Alpes.


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