
Le Cetiom observe que le stade G1 est atteint dans de nombreuses parcelles de colza. « Mais beaucoup hésitent à intervenir du fait des conditions sèches et de l'absence de pétales sur les feuilles. » Toutefois, les résultats des kits fleurs montrent que, malgré le temps sec, le taux de contamination des fleurs est conséquent quelles que soient les régions. Le risque d'attaque existe donc et sachant que la lutte est uniquement préventive, il convient d'être prudent.
Dans les secteurs qui ont bénéficié d'un peu de pluie, soit en bordure maritime, dans quelques secteurs en Franche-Comté et Rhône-Alpes pour le nord-est, le risque est avéré et l'institut conseille de ne pas différer les interventions si le stade G1 (chute des premiers pétales) est atteint. « Ailleurs, la prise de décision est plus difficile mais quand le risque est présent, le traitement reste vivement conseillé. » Dans le sud-est, le sclérotinia est peu présent, toutefois le risque existe sur les parcelles en rotation avec des cultures maraîchères comme le melon, surtout si les conditions climatiques sont favorables (temps humide, doux et couvert). « Dans ce cas, intervenir au stade G1 avec un fongicide efficace à la fois contre sclérotinia et oïdium. »
Pour aller plus loin, consultez : myPIC - Intervenir au bon moment sur sclérotinia du colza.