« Il y a des couvertures d'industriels, car le maïs est plus compétitif », explique à l'AFP Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés.
Le prix du maïs, dont l'offre mondiale est pléthorique, tourne autour de 170 euros la tonne, tandis que le blé frôle les 200 euros la tonne.
Les investisseurs regardent avec attention les conditions météo dans les grands pays producteurs, notamment aux Etats-Unis.
« Des températures autour de -22°C devraient arriver dans les prochains jours » sur une partie des régions américaines où l'on cultive du blé meunier, où les sols ne sont pas encore protégés par la neige, explique Offre et Demande Agricole dans une note.
Des craintes de dégâts liés au gel existent aussi en Russie.
Sur le plan commercial, l'Algérie a acheté plus de 450.000 tonnes de blé, probablement en Europe selon les analystes. La Chine a elle commandé 120.000 tonnes de blé américain et/ou australien.
Sur Euronext, peu avant 15h00 (14h00 GMT), la tonne de blé perdait 75 centimes sur l'échéance de janvier à 198 euros et 50 centimes sur celle de mars à 202,25 euros. Environ 8.000 lots avaient été échangés.
Le maïs gagnait 1,75 centime sur l'échéance de mars à 168,50 euros et 2 euros sur celle de juin à 172,50 euros la tonne. Près de 1.500 lots avaient changé de main.
En France, blé et orges perdaient 50 centimes. Le maïs gagnait deux euros.