« Aujourd'hui, blé et maïs sont stables. Hier le marché était fébrile par manque d'informations. Donc, il a enfoncé des supports techniques et s'est effondré », commente Edward de Saint-Denis, courtier de la Société Plantureux et Associés.
Par ailleurs, « les fondamentaux demeurent globalement lourds en termes de bilans, et l'absence de conditions climatiques très adverses pour le moment sur l'hémisphère nord contribue à ce repli », ajoute le cabinet Agritel dans une note.
Sur le marché international, la Jordanie a acheté 100.000 tonnes de blé « origines optionnelles ». La Libye et Taïwan « sont également aux achats en blé », ajoute Agritel.
Vers 12h30 (11h30 Gmt) sur Euronext, la tonne de blé restait stable sur l'échéance de mars à 187,50 euros et perdait 25 centimes sur celle de mai à 188,50 euros. Environ 15.500 lots avaient été échangés. Le maïs prenait lui 25 centimes sur l'échéance de mars à 152,75 euros ainsi que sur celle de juin à 158,75 euros. Environ 400 lots avaient changé de mains.
Sur le marché physique, blé et orge étaient en léger repli après avoir chuté respectivement de 7 et 5 euros la veille. Le maïs lui restait stable après un repli plus modéré mercredi.