Le rapport du ministère américain de l'Agriculture (Usda), qui sera publié à 18h (17h gmt) « ne devrait pas apporter de modifications essentielles », estime le cabinet Agritel dans une note. Les estimations des stocks mondiaux restent élevées. L'Australie, qui craignait une récolte en baisse à cause de la sécheresse, vient de réviser à la hausse ses estimations de production grâce à de récentes pluies.
En France, l'interprofession céréalière Intercéréales annonce mardi une nouvelle classification de ses blés en quatre catégories, qui doit permettre de mieux valoriser les grains de bonne qualité. A partir du 1er juillet les blés seront notés « premium », « supérieur », « medium » ou « access », en fonction de leurs taux de protéines et de l'indice de chute de Hagberg, qui permet de trier les blés destinés à la panification.
Les premières estimations de semis pour l'hiver 2015 montrent une extension des surfaces consacrées aux céréales d'hiver (+ 3 % pour le blé tendre). Surtout, la sole de blé dur progresse de 10 % « après deux années de fort recul », explique les services statistiques du ministère de l'Agriculture (Agreste). Après une année catastrophique en 2014, la France veut doubler sa production de blé dur d'ici 10 ans.
La Corée du Sud a acheté 100.000 tonnes de blé, dont la moitié aux Etats-Unis et l'autre moitié à l'Australie, rapporte Inter-courtage.
Sur Euronext vers 15h (14h Gmt), la tonne de blé perdait 75 centimes sur l'échéance de mars à 186,50 euros et un euro sur celle de mai à 187,75 euros. Environ 4.500 lots avaient été échangés. Le maïs perdait 75 centimes sur l'échéance de mars à 154,75 euros et 50 centimes sur celle de juin à 160 euros. A peine 50 lots avaient changé de main.
