Marché calme, nouvel achat égyptien en vue

L'achat du Caire devrait « logiquement » se porter sur du blé français, en raison de son prix toujours très intéressant pour le premier importateur mondial de la céréale, estime Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés. L'Egypte a renoncé mercredi à acheter du blé américain, jugé trop cher.

La Russie, autre grand fournisseur traditionnel de l'Egypte, « a annoncé qu'elle pourrait revoir à la hausse ses taxes à l'exportation sur le blé », affirme le cabinet Offre et Demande Agricole (ODA).

En France, les exportations de blé vers les pays tiers (hors UE) sont revues à la hausse d'un million de tonnes, « notamment à destination de l'Asie pour des qualités fourragères », souligne le cabinet Agritel sur la base des chiffres publiés mercredi par l'établissement public FranceAgriMer.

En maïs, en revanche, les stocks français ont été revus à la hausse. « A l'importante production française, il convient d'ajouter l'absence de perspectives à l'export », ce qui pèse sur les cours en bourse, note Agritel.

Sur Euronext vers 12h30 (11h30 Gmt), la tonne de blé gagnait 25 centimes sur l'échéance de mars à 186 euros et restait stable sur celle de mai à 187,50 euros. Environ 6.500 lots avaient été échangés. Le maïs restait stable sur l'échéance de mars à 152,75 euros et perdait 25 centimes sur celle de juin à 159,75 euros la tonne. Quelque 500 lots avaient changé de main.

En France, sur le marché physique, blé, orges et maïs étaient à l'équilibre.

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