La monnaie européenne s'affichait en fin de matinée à 1,0898 dollar contre 1,0842 dollar vendredi soir. Mais l'euro avait commencé la journée en accentuant son repli sur les marchés asiatiques à 1,0823 dollar, un nouveau plus bas en 11 ans et demi.
Mardi le département américain de l'agriculture (Usda) publiera (à 17h, 16h Gmt en raison de l'heure d'été aux Etats-Unis) son rapport sur l'offre et la demande mondiales de matières premières agricoles.
Selon Edward de Saint-Denis de la Société Plantureux et Associés, ce rapport, « sauf surprise, ne devrait rien apporter de neuf et confirmer que les stocks sont abondants ». Il incite néanmoins les opérateurs à consolider leurs positions.
D'un point de vue climatique, note pour sa part le cabinet Agritel, les conditions anticycloniques qui sévissent en Europe favorisent les semis de printemps et l'état végétatif des cultures d'hiver demeure globalement très satisfaisant.
A la mi-journée sur Euronext (12h30, 11h30 Gmt), la tonne de blé gagnait 2 euros à 183 euros pour l'échéance immédiate et 186,75 pour celle de mai. Environ 4.000 lots avaient été échangés. Le maïs suivait le mouvement dans un marché très actif (avec près de 30.000 lots échangés) à 161 euros le tonne pour livraison en juin, soit une hausse de 2 euros et à 165,75 euros la tonne pour l'échéance d'août (en hausse de + 1,75).
En France sur le marché physique, blé, maïs et orges s'apprécient de deux euros, à l'exception du blé du Rhin, qui souffre d'une moindre qualité liée à la présence de mycotoxines et ne gagne qu'un euro.
