« Un tiers de la production de maïs américain est utilisée pour l'éthanol », rappelle Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés. Les Etats-Unis sont de très loin le 1er producteur mondial de maïs. En outre, les spécialistes s'attendent à une « baisse des surfaces de maïs » dans l'hémisphère Nord pour la prochaine récolte, ce qui peut aussi pousser les prix à la hausse, explique le cabinet Agritel dans une note.
En parallèle, les prix du blé restaient stables. En ce début de printemps, les investisseurs commencent à surveiller de très près tous les phénomènes météo qui pourraient avoir un impact sur les cultures du blé en train de sortir de terre. En Russie, le gouvernement estime qu'environ 17 % des surfaces cultivées ont souffert de dégâts liés au gel hivernal, contre 10-15 % en moyenne, rapporte Damien Vercambre d'Inter-Courtage.
Sur Euronext peu après 15h00 (14h00 GMT), le maïs gagnait un euro sur l'échéance de juin à 163 euros la tonne et 1,25 euro sur celle d'août à 169,25 euros. Près de 600 lots avaient changé de main. La tonne de blé gagnait 25 centimes sur l'échéance de mai à 191,50 euros et perdait 25 centimes sur celle de septembre à 188,75 euros. 8.000 lots environ avaient été échangés. En France, sur le marché physique, blé et orges étaient stables. Le maïs gagnait un euro.