L'importante activité commerciale du début de semaine, avec de grosses ventes de blé français à l'Egypte et au Bangladesh a toutefois « fortement limité la baisse sur le marché du blé », estime les analystes d'Offre et Demande Agricole.
Côté météo, « le spectre du déficit hydrique perdure sur une grande partie nord de la France », tandis qu'Outre-Atlantique « la situation s'améliore » après la sécheresse de la fin de l'hiver, explique le cabinet Agritel dans une note.
Malgré ces craintes, « les excellentes conditions de culture (du blé) laissent présager une forte production au niveau mondial de nature à peser sur les cours » pour la prochaine récolte, estime le cabinet. En maïs, les semis progressent rapidement aux Etats-Unis, le premier producteur mondial.
Sur Euronext peu avant 16h (14h Gmt), la tonne de blé gagnait 25 centimes sur l'échéance de mai à 183 euros et en perdait 25 sur celle de septembre à 184 euros. Environ 15.000 lots avaient été échangés. Le maïs perdait 50 centimes sur l'échéance de juin à 162 euros et 25 centimes sur celle d'août à 169 euros la tonne. Un millier de lots avaient changé de main.
En France, sur le marché physique, toutes les céréales restaient stables.
