La hausse du blé devrait cependant être de courte de durée car le manque de débouchés à l'international, pour une récolte abondante, inquiète les analystes « à l'image du dernier appel d'offres égyptien où seuls les blés russes ont été retenus », explique le cabinet Agritel dans une note.
Autre indicateur de ce manque de dynamisme à l'export du blé français, un silo de stockage « de référence » pour le marché national a indiqué « ne plus accepter de livraisons, faute de place, signe que les chargements sont actuellement limités », rapporte Agritel qui ne précise pas de quel silo il s'agit.
En maïs, les inquiétudes sur la récolte qui n'est pas encore arrivée à maturité, alors que la sécheresse se poursuit, stimulent les cours.
Sur Euronext à 13h30 (11h30 Gmt) la tonne de blé prenait 1,50 euro sur l'échéance de septembre, à 181,75 euros et 1,50 euro sur celle de décembre à 187,75 euros. Le maïs s'appréciait de 1,25 euro sur l'échéance de novembre à 183,25 euros et de 1,75 euro à 185,50 euros sur celle de décembre.
