Les épisodes pluvieux sur les semis en Amérique du Sud rappellent l’importance de cette période pour valider ou non l’objectif de surfaces emblavées, base pour estimer le potentiel de production d’un pays.
Avant que les regards ne se tournent vers les semis dans l’hémisphère Nord pour la récolte 2016, le dernier grand exportateur à semer du blé pour la campagne 2015-16 fut l’Argentine. Comme au Brésil, les conditions climatiques ont été très adverses et sont venues compliquer une situation déjà mise à mal par une règlementation défavorable aux exports. En effet, durant le mois de juillet, les précipitations ont été extrêmement importantes sur les régions entourant Buenos Aires, qui constitue le cœur de la zone de production dans le pays.
Ainsi, les semis ont été fortement perturbés et les surfaces pourraient être réduites jusqu’à 3,7 Mha selon la Bourse de Buenos Aires. L’attaché local de l’Usda estime même la production du pays à 10,2 Mt. Même si ces chiffres paraissent bas, le potentiel de la récolte du pays semble réellement impacté, ce qui devrait se ressentir dans le potentiel export malgré des stocks de début de campagne abondants.