« D'une part, les fonds poursuivent leurs rachats de positions, d'autre part, les acheteurs profitent des prix historiquement bas pour se couvrir actuellement », analyse le cabinet Agritel dans une note. Par ailleurs, les céréales « ont bénéficié du soutien des conditions climatiques qui restent problématiques en mer Noire », notamment en Ukraine, alors que démarrent les semis de blé pour la récolte de l'an prochain, souligne le cabinet Offre et Demande Agricole.
En France, l'état des champs de maïs, où la récolte commence, s'améliore très légèrement, après la sécheresse de l'été : 56 % des cultures sont désormais considérées comme « bonnes à excellentes » par FranceAgriMer, contre 55 % la semaine dernière. L'an dernier à la même époque, 87 % des cultures de maïs étaient jugées en très bon état.
Sur Euronext vers 12h30 (10h30 Gmt), la tonne de blé gagnait 1,75 euro sur l'échéance de décembre à 178 euros et un euro sur celle de mars à 185,25 euros. Près de 15.000 lots avaient été échangés. Le maïs gagnait deux euros sur l'échéance de novembre à 166,50 euros la tonne et 1,25 euro sur celle de janvier à 174,75 euros. 1.300 lots environ avaient changé de main.