L'Egypte, 1er importateur mondial de blé, pourrait exiger un taux de protéines plus élevé chez ses fournisseurs, rapportent plusieurs analystes. Le taux de protéines joue sur la qualité nutritionnelle et panifiable du blé. L'Egypte pourrait exiger un taux de protéines de 12,5 % pour le blé français, contre 11,5 % exigés actuellement. « Si cette hausse se confirmait lors du prochain appel d'offres, la France et les Etats-Unis seraient les premiers pays pénalisés puisqu'ils ne disposent que d'une quantité limitée de blé de haute qualité », contrairement aux pays de la région de la mer Noire, dont les blés sont plus protéinés, explique Damien Vercambre d'Inter-Courtage. Selon lui, l'Egypte pourrait aussi abaisser le taux d'humidité des blés qu'elle achète.
Côté maïs, les récoltes françaises « ont débuté dans le Sud et les premiers rendements rapportés sont décevants », en raison de la sécheresse, même si les résultats sont très hétérogènes selon les zones, souligne le cabinet Agritel dans une note.
Sur Euronext peu avant 13h (11h), la tonne de blé restait stable sur l'échéance de décembre à 173,75 euros et gagnait 25 centimes sur celle de mars à 182 euros. Près de 9.000 lots avaient été échangés. Le maïs gagnait 75 centimes sur l'échéance de novembre à 163 euros et restait stable sur celle de janvier à 171 euros la tonne. Environ 1.400 lots avaient changé de main.
