L'importance de la récolte pèse sur le prix, tout comme un nouveau déboire du blé français en Egypte. L'Egypte a de nouveau préféré l'Ukraine et la Russie à la France, lors de son dernier appel d'offres, rapportent les analystes. « Le blé français souffre toujours d'un manque de compétitivité à l'export sur le débouché égyptien », souligne le cabinet Agritel dans une note.
En parallèle, l'établissement public FranceAgriMer a relevé jeudi sa prévision de production de blé 2015/2016 pour la France, à près de 41 millions de tonnes, en ligne avec les prévisions publiées en début de semaine par le ministère de l'agriculture.
Sur Euronext vers 12 h 15 (10 h 15 GMT), la tonne de blé perdait 75 centimes sur l'échéance de décembre à 177,25 euros et 50 centimes sur celle de mars à 184,25 euros. Moins de 3.000 lots avaient été échangés. Le maïs était stable sur l'échéance de novembre à 161,25 euros et perdait 25 centimes sur celle de janvier à 169 euros. 700 lots avaient changé de main.
Sur le marché physique français, les prix étaient stables.