Le marché parie sur « la possibilité de vendre un ou plusieurs bateaux de blé français à l'Egypte », qui a lancé un appel d'offres dont le résultat doit être connu en fin de journée, a expliqué à l'AFP Damien Vercambre de la société Inter-Courtage. Pour la première fois depuis le début de la campagne commerciale, l'offre française semble bien placée face au client crucial qu'est l'Egypte : si la Roumanie et la Pologne restent des concurrents sérieux, la Russie semble « en arrière, avec notamment des difficultés logistiques », détaille le courtier.
En outre, le marché européen profite de l'optimisme à la bourse de Chicago, où les cours ont été dopés à l'ouverture par la publication de bonnes exportations hebdomadaires américaines.
Sur Euronext vers 15 h (14 h GMT), la tonne de blé gagnait 2,75 euros sur l'échéance de décembre à 180,75 euros et 2,50 euros sur celle de mars à 187 euros. Près de 15.000 lots avaient été échangés. Le maïs prenait 1,50 euro sur l'échéance de novembre à 166,50 euros, ainsi que sur celle de janvier à 170 euros. 1.600 lots avaient changé de main.