Cette amélioration signifie de meilleures perspectives de production pour 2016, et donc une offre mondiale plus abondante, ce qui explique le recul des prix. « Le ministère américain de l'agriculture a revu à la hausse sa notation des cultures : 49 % des surfaces de blé sont considérées comme bonnes à excellentes contre 47 % la semaine précédente », souligne Arnaud Saulais de Starsupply Commodity Brokers. En conséquence, « les prix du blé européen s'ajustent légèrement à la baisse dans le sillage des autres places de marché tant aux Etats-Unis que sur la zone mer Noire », explique le cabinet Agritel dans une note.
En Australie, où la sécheresse posait problème depuis des semaines, « il semblerait que les orages, qui devaient apporter un gros volume de pluies, aient apporté à la place des grêles (...) Il faudra attendre la fin de la récolte pour mesurer les conséquences des conditions extrêmes » touchant ce pays, souligne par ailleurs Damien Vercambre d'Inter-Courtage.
Sur Euronext vers 14 h 30 (13 h 30 GMT), la tonne de blé perdait 75 centimes sur l'échéance de décembre à 179 euros et 25 centimes sur celle de mars à 185 euros. Près de 9.000 lots avaient été échangés.
Le maïs perdait un euro sur l'échéance de novembre à 160,25 euros et 25 centimes sur celle de janvier à 169,50 euros. Quelque 600 lots avaient changé de main.