La production européenne reste pléthorique, ce qui pèse sur les prix : « la Commission européenne a relevé la production de blé au-dessus du précédent record enregistré l'an passé, à 149,2 millions de tonnes », souligne le cabinet Offre et Demande Agricole (ODA).
Malgré un regain d'intérêt pour le blé provenant de l'UE, notamment de France, la concurrence reste forte avec les pays de la mer Noire : l'Ethiopie a acheté 800.000 tonnes de blé, soit un très gros volume, « qui pourrait en grande partie être sourcée mer Noire et mer Baltique », affirme le cabinet Agritel.
En maïs, la récolte américaine « montre toujours de bons rendements ce qui finit par peser sur les prix physiques alors que les stockages sont pleins », ajoute Agritel.
Sur Euronext vers 15 h 30 (14 h 30 GMT), la tonne de blé perdait 25 centimes sur l'échéance de décembre à 180 euros et gagnait 50 centimes sur celle de mars à 186,50 euros. Moins de 8.000 lots avaient été échangés.
Le maïs perdait 1,50 euro sur l'échéance de novembre (qui clôture jeudi) à 159,25 euros, et 25 centimes sur celle de janvier à 169 euros. 600 lots avaient été échangés.