Alors que la parité monétaire entre l'euro et le dollar se stabilisait jeudi, le marché des céréales européennes était animé, en particulier pour le blé. « Les prix du blé à l'export augmentent et les courtiers semblent plus confiants quant aux perspectives d'exportations », indique Arnaud Saulais de Starsupply Commodity Brokers.
Toutefois, « une hausse plus significative ne devrait pouvoir se faire qu'avec l'appui de considérations météorologiques défavorables pour la prochaine campagne », tempère le cabinet Agritel dans une note, rappelant que « les fondamentaux restent lourds », c'est-à-dire les niveaux de production et de stocks, qui atteignent des records.
La météo est pourtant peu propice en Australie, où les moissons débutent sous de fortes pluies, qui devraient entraîner à la baisse l'estimation de récolte et font peser « des craintes de dégradation qualitative », selon Agritel.
En Ukraine, une baisse de 10 % de la récolte 2016/17 est déjà redoutée en raison des « conditions extrêmes pendant la période des semis des blés d'hiver », indique Damien Vercambre d'Inter-Courtage.
Sur Euronext vers 14 h (13 h GMT), la tonne de blé perdait 25 centimes sur l'échéance de décembre à 184,25 euros et baissait également de 25 centimes sur celle de mars à 189,25 euros. Près de 20.000 lots avaient été échangés.
Le maïs perdait 2 euros sur l'échéance de novembre (dont c'était le dernier jour de cotation) à 160,25 euros, et 25 centimes sur celle de janvier à 172,50 euros. Près de 800 lots avaient changé de main.