Sur le fond, les prix profitent aussi d'une production en berne en Europe. Ainsi, « les surfaces de colza en Angleterre seraient en repli de 14 % par rapport à l'an passé », explique le cabinet Agritel dans une note.
En outre, l'activité de transformation industrielle du colza (trituration) est « quasiment stable » par rapport à l'an dernier dans l'Union européenne avec 1,6 million de tonnes de graines écrasées, soit un résultat « au-dessus de nos attentes », note le cabinet Offre et Demande Agricole (ODA).
Sur Euronext vers 15 h (14 h GMT), la tonne de colza gagnait 1 euro sur l'échéance de février à 378 euros et 75 centimes sur celle de mai à 377,50 euros. Près de 3.000 lots avaient été échangés.
Sur le marché physique français, les prix évoluaient en ordre dispersé.