L'abondance des récoltes et des stocks continue de peser sur les prix des produits agricoles et cette « lourdeur des marchés (est) alimentée de plus par des craintes liées à la baisse de la consommation sur fond de croissance économique mondiale faible », analyse dans une note le cabinet Agritel.
Sur les marchés financiers, l'incertitude commence à monter autour de la prochaine réunion de la Banque centrale européenne jeudi, entrainant une nouvelle baisse de l'euro face au dollar, a priori plutôt favorable aux exportations européennes.
L'Algérie a ainsi acheté 75.000 tonnes d'orge fourragère « probablement d'origine française », indique Agritel.
Le doute est cependant aussi de mise sur les marchés internationaux, qui s'interrogent sur les conséquences de la suppression annoncée des taxes à l'export pour les céréales argentines, ainsi que sur les effets des tensions géopolitiques entre la Russie et la Turquie, susceptible de « se tourner vers d'autres origines telles que l'Ukraine » pour ses approvisionnements, selon Agritel.
Sur Euronext vers 12 h 30 (11 h 30 GMT), la tonne de blé perdait 50 centimes sur l'échéance de décembre, à 175,75 euros, et 25 centimes sur celle de mars, à 181,50 euros. Près de 6.500 lots avaient été échangés.
Le maïs reculait également de 50 centimes sur l'échéance de janvier, à 165 euros, et de 25 centimes sur celle de mars, à 170,50 euros. Plus de 600 lots avaient changé de main.
