Bilan 2014/2015 : année « correcte » pour le groupe coopératif

Le chiffre d'affaire du groupe, dont l'assemblée générale s'est tenue à Hagetmau (Landes), atteint 1,579 milliard d'euros répartis à 50 % sur le pôle agricole (céréales, semences...), 33 % sur la gastronomie, 14 % sur les volailles et 3 % sur la jardinerie et motoculture. L'excédent brut d'exploitation grimpe lui de 9 %, à 56 millions d'euros.

Le géant agricole (8.000 agriculteurs et 6.100 salariés) qui n'a pas souhaité dévoiler son résultat net, accuse toutefois toujours des pertes nettes mais « beaucoup moins » que l'an passé où elles atteignaient 11,7 millions d'euros du fait notamment de provisions pour risque de change consécutives à la crise en Ukraine où le groupe a investi, a-t-on appris par ailleurs.

Dans le secteur des semences, un marché en baisse, Maïsadour a réussi à augmenter ses ventes et ses parts de marché en Pologne, Hongrie ou Roumanie, et à doubler ses volumes sur l'Ukraine malgré une situation politico-économique difficile, a souligné Thierry Zurcher, directeur-général du groupe qui a désormais l'ambition d'investir en Russie avec notamment un projet de rapprochement avec la holding russe Kouban.

Maïsadour doit également créer d'ici mi-2016 une nouvelle société de semences avec Terrena, coopérative de l'Ouest de la France, qui pèsera 250 millions d'euros de CA, avec l'ambition de doubler ce chiffre.

Du côté des récoltes de maïs, l'année a été « très intéressante, à la limite de l'exceptionnel en qualité et quantité, après un exercice 2013/2014 dramatique en termes de volume de production à cause de la météo », a expliqué Michel Prugue, le président du groupe.

Les pôles productions animales et gastronomie se portent bien également, avec les poulets de qualité qui constituent un « vrai appel d'air » dans un contexte économique défavorable où la consommation des ménages se tasse, selon Maïsadour qui s'appuie également sur les réussites des canards, jambons de Bayonne et saumons de Delpeyrat dont l'activité traiteur a, elle, été un échec. Dans une stratégie de développement international, Delpeyrat qui vient d'entrer sur le marché américain, doit livrer son premier container en Chine début 2016. « Le défi va être d'avoir assez de porcs "bayonnables" car on prédit une forte croissance sur ces marchés », a souligné Philippe Carré, DG adjoint.

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