Les céréales sans cap dans un marché peu animé

« On rentre doucement dans la trêve des confiseurs », a indiqué à l'AFP Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés, observant que le marché du blé, « très calme » ce vendredi, avait tout de même « perdu 8 euros en une semaine ». Les cours restent lestés par l'abondance de la production mondiale de blé, que le ministère américain de l'agriculture a encore revue à la hausse cette semaine.

Dans ce contexte, les exportations européennes de blé demeurent en repli par rapport à la campagne précédente, avec 10,3 millions de tonnes - dont 3,5 Mt pour la France - de juillet à début décembre, contre 12,7 Mt l'an dernier à la même période, selon les chiffres publiés jeudi par la Commission européenne.

Malgré la remontée de l'euro face au dollar, plusieurs analystes rapportent l'achat par l'Algérie d'au moins 500.000 tonnes de blé tendre, dont la France se taillerait la part du lion.

En maïs également « le marché est au calme plat », note le cabinet Agritel. A la faveur de la baisse des prix du blé, « les fabricants d'aliments du bétail ont énormément réduit leurs incorporations de maïs », explique Edward de Saint-Denis.

Sur Euronext vers 14 h 50 (13 h 50 GMT), la tonne de blé perdait 75 centimes sur l'échéance de mars, à 176,50 euros, et cédait 50 centimes sur celle de mai à 181,25 euros. Près de 10.000 lots avaient été échangés.

Le maïs s'appréciait de 25 centimes sur l'échéance de mars à 165,25 euros et baissait de 50 centimes sur celle de mai à 169,75 euros. Moins de 1.300 lots avaient changé de main.

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