Le blé en baisse, interrogations sur les exportations russes

« Face à une inflation galopante suite à la dévaluation du rouble, les autorités russes envisagent de prendre des mesures restrictives à l'export pour juguler » la hausse des prix, explique le cabinet Agritel dans une note. Il s'agirait en particulier de « limiter l'inflation des prix des aliments du bétail », avance Damien Vercambre d'Inter-Courtage. La Russie a mis en place en 2015 une taxe flottante sur les exportations de blé, qui peut être alourdie en cas de chute de la monnaie nationale. L'objectif est de décourager les céréaliers de vendre leur production à l'étranger, empêchant les prix du blé, et donc ceux très sensibles du pain, d'augmenter en Russie.

Par ailleurs, les discussions se poursuivent en Egypte sur un éventuel durcissement du cahier des charges d'importation de blé, pour imposer l'absence totale de signes d'ergot du blé, une maladie provoquée par un champignon, dans les cargaisons. Résultat : « un bateau de 63.000 tonnes de blé français, rejeté en décembre puisqu'il comportait des traces d'ergot, est toujours bloqué au large de l'Egypte », souligne Damien Vercambre.

Sur Euronext vers 15 h 30 (14 h 30 GMT), la tonne de blé perdait 50 centimes sur l'échéance de mars à 166,50 euros et 50 centimes sur celle de mai à 171,25 euros. Près de 18.000 lots avaient été échangés.

Le maïs restait stable sur l'échéance de mars à 156,25 euros et gagnait 25 centimes sur celle de juin à 164,50 euros. Près de 300 lots avaient été échangés.

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